poeme de sainte therese de lisieux vivre d amour
Thérèse vivre d'amour est un album sorti le 22 avril 2013.Le chanteur, compositeur français Grégoire a mis en musique des poèmes de sainte Thérèse de Lisieux.L'album est porté par la chanteuse Natasha St-Pier.. Collaborateurs. Anggun interprète deux chansons en duo avec Natasha St-Pier.Elle explique sa participation à cet album de chants religieux chrétiens par "le
Lalbum Thérèse - Vivre d’amour s’inspire des poèmes écrits par Sainte Thérèse de Lisieux, une religieuse de la fin du XIXe siècle. Pour l’incarner, Natasha St-Pier, entourée d
Lesplus beaux poèmes de Sainte-Thérése de Lisieux revisités et mis en musique, comme autant de chansons d'Amour. Un album et un concert qui font du bien par l'essentiel des paroles et la force des mots. En relisant ensemble l'oeuvre de Sainte Thérèse, Olivier Mottet et Roche Colombe ont sélectionné les vers qui parlaient à leurs âmes afin d'offrir à chacun ses propres "Armes
Vivred’Amour, c’est vivre de ta vie, Roi glorieux, délice des élus. Tu vis pour moi, caché dans une hostie Je veux pour toi me cacher,ô Jésus ! A des amants, il faut la solitude Un cœur à cœur qui dure nuit et jour Ton seul regard fait ma béatitude Je vis d’Amour ! Vivre d’Amour, ce n’est pas sur la terre Fixer sa tente au sommet du Thabor.
SainteThérèse de Lisieux ; vivre d'amour - Livre - Thérèse de Lisieux : sans doute la sainte française la plus populaire au monde, la plus connue, mais aussi la plus mystérieuse À travers plus de 450 photographies et de nombreux encarts historiques, géographiques et thématiques, cet album nous fait pénétrer dans l'univers de « la plus grande sainte des temps modernes »
nonton missing the other side season 1 dramacute. C’est un peu l’histoire d’une renaissance. Après 7 albums solos sortis entre 1996 et 2012, Natasha St-Pier a pris un double virage musical et sentimental au début de la décennie en mars 2012, elle épouse d’abord Grégory Quillacq, pompier et militaire originaire de Lit-et-Mixe, rencontré deux ans plus tôt à Djibouti. Et c’est un an plus tard, en avril 2013, que sort son fameux Thérèse, vivre d'amour », qui finira numéro 1 des ventes physiques et disque de platine, avec copies écoulées. Évidemment un beau résultat à l’heure du cette mise en musique des poèmes de sainte Thérèse de Lisieux, réalisée avec l’appui de Grégoire, étaient associés de nombreux invités de marque comme Anggun notamment sur le single Vivre d’amour », Elisa Tovati, Sonia Lacen, Grégory Turpin, les Stentors ou encore les Petits chanteurs à la croix de cerise sur le gâteau, avait contribué à ce projet l’excellent Michaël Lonsdale pour une émouvante lecture de Mon chant d'aujourd'hui », avec ce timbre de voix si caractéristique de l’acteur, tout comme Monseigneur Jean-Michel Di Falco pour une prière concert dans des cathédrales…Ce projet assez original avait donc su rencontrer son public. La chanteuse avait même interprété Vivre d’amour » au Vatican, devant le pape François, lors du concert annuel de la Nativité. Un bonheur n’arrivant jamais seul, elle a ensuite donné naissance à un petit Bixente Maxime en novembre 2015. À la demande d’un public fervent », l’artiste est revenue en 2018 avec un nouvel album en forme d’hommage à la sainte alençonnaise Thérèse de Lisieux – Aimer c’est tout donner ». Et à nouveau projet, nouvelle équipe, avec cette fois le groupe de rock chrétien Glorious à la composition, et puis comme invités Battista Acquaviva, Mario Pelchat, Lou et Grégory Turpin, le rescapé » du précédent album dédié à la sainte. Une nouvelle édition collector de ce récent opus est prévue pour fin novembre. Natasha St-Pier à ContisEn attendant, vendredi, dans le cadre de sa tournée originale de plusieurs dizaines de dates dans des lieux de culte, Natasha St-Pier était en concert à la cathédrale de Lescar, avant de se produire dans la cathédrale Saint-André de on notera pour finir que la chanteuse, dans la lignée des stages et cours de yoga qu’elle anime régulièrement, sort un DVD dédié à cette pratique et à destination des débutants. Tout cela pour dire que la Canadienne semble bien avoir trouvé un nouvel équilibre en terre landaise…D’autres informations sur réserver vos places, c’est ici.
Quelques mois avant sa mort, Thérèse compose son poème "Pourquoi je t’aime Ô Marie !" Elle y exprime tout ce qu’elle pense de la Vierge Marie. Elle nous invite à nous tourner vers la Mère de Dieu et notre Mère en méditant sa vie telle que l’Évangile nous la révèle avec discrétion et au long du poème, vous pourrez aussi méditer les textes de l’Evangile auxquels Thérèse fait allusion. Après le poème, vous trouverez une petite note permettant de mieux écouter ce que Thérèse désire nous dire."Oh ! je voudrais chanter, Marie pourquoi je t’aime ! Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur. Si je te contemplais dans ta sublime gloire Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire O Marie devant toi, je baisserais les yeux !… Il faut pour qu’un enfant puisse chérir sa mère Qu’elle pleure avec lui, partage ses douleurs O ma Mère chérie, sur la rive étrangère Pour m’attirer à toi, que tu versas de pleurs !…." En méditant ta vie dans le saint Evangile J’ose te regarder et m’approcher de toi Me croire ton enfant ne m’est pas difficile Car je te vois mortelle et souffrant comme moi … Lorsqu’un ange du Ciel t’offre d’être la Mère Du Dieu qui doit régner toute l’éternité "Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin." Lc 1, 31-33 Je te vois préférer, ô Marie, quel mystère ! L’ineffable trésor de la virginité. Je comprend que ton âme, ô Vierge Immaculée Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée Peut contenir Jésus, l’Océan de l’Amour !… "Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. " Mt 11, 29 Oh ! je t’aime, Marie, te disant la servante Du Dieu que tu ravis par ton humilité Marie dit alors "Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole !" Lc 1, 38 Cette vertu cachée te rend toute-puissante Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité Alors l’Esprit d’Amour te couvrant de son ombre L’ange lui répondit "L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Lc 1, 35 Le Fils égal au Père en toi s’est incarné De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre Puisqu’on doit l’appeler Jésus, ton premier-né ! Elle enfanta son fils premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’ils manquaient de place dans la salle. Lc 2,7 O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse Le trésor de la mère appartient à l’enfant Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ? Aussi lorsqu’en mon cœur descend la blanche Hostie Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !… Tu me le fais sentir, ce n’est pas impossible De marcher sur tes pas, ô Reine des élus, L’étroit chemin du Ciel, tu l’as rendu visible Etroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent. Mt 7,14 En pratiquant toujours les plus humbles vertus. Auprès de toi, Marie, j’aime à rester petite, Des grandeurs d’ici-bas je vois la vanité, Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite, J’apprends à pratiquer l’ardente charité. En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Lc, 39-40 Là j’écoute ravie, Douce Reine des anges, Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur. Marie dit alors "Mon âme exalte le Seigneur,et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon sauveur, parce qu’il a jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe. Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles, Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides Il est venu en aide à Israël, son serviteur, se souvenant de sa miséricorde, selon qu’il l’avait annoncé à nos pères en faveur d’Abraham et de sa postérité à jamais !" Lc, 46-55 Tu m’apprends à chanter les divines louanges A me glorifier en Jésus mon Sauveur Tes paroles d’amour sont de mystiques roses Qui doivent embaumer les siècles à venir. En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses Je veux les méditer, afin de l’en bénir. Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle Que tu voudrais cacher dans ton humilité Or telle fut la genèse de Jésus Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph or, avant qu’ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. Alors qu’il avait formé ce dessein, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint.Mt 1, 17-19 Tu le laisses pleurer tout près du tabernacle Qui voile du Sauveur la divine beauté ! Oh ! que j’aime, Marie, ton éloquent silence, Pour moi c’est un concert doux et mélodieux Qui me dit la grandeur et la toute-puissance D’une âme qui n’attend son secours que des Cieux …. Plus tard à Bethléem, ô Joseph et Marie ! Je vous vois repoussés de tous les habitants Nul ne veut recevoir en son hôtellerie De pauvres étrangers, la place est pour les grands La place est pour les grands et c’est dans une étable Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu. O ma Mère chérie, que je te trouve aimable Que je te trouve grande en un si pauvre lieu ! Quand je vois L’Eternel enveloppé de langes Quand du Verbe Divin j’entends le faible cri Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.Jn1,1 O ma Mère chérie, je n’envie plus les anges Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri ! Que je t’aime, Marie, toi qui sur nos rivages As fait épanouir cette Divine Fleur !…. Que je t’aime écoutant les bergers et les mages Et gardant avec soin toutes choses en ton cœur !… Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. Lc 2, 15-19 Je t’aime te mêlant avec les autres femmes Qui vers le temple saint ont dirigé leurs pas Je t’aime présentant le Sauveur de nos âmes Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras, D’abord en souriant j’écoute son cantique Mais bientôt ses accents me font verser des pleurs. Plongeant dans l’avenir un regard prophétique Siméon te présente un glaive de douleur Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils l’emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la Loi du Seigneur Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur, et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la Loi du Seigneur, un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes. Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël et l’Esprit Saint reposait sur lui. Et il avait été divinement averti par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint donc au Temple, poussé par l’Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit "Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël." Son père et sa mère étaient dans l’étonnement de ce qui se disait de lui. Syméon les bénit et dit à Marie, sa mère "Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même, une épée te transpercera l’âme ! afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs." Lc 2, 22-35 O Reine des martyrs, jusqu’au soir de ta vie Ce glaive douloureux transpercera ton cœur Déjà tu dois quitter le sol de ta patrie Pour éviter d’un roi la jalouse fureur. Après leur départ, voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit "Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte ; et restes-y jusqu’à ce que je te dise. Car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr." Il se leva, prit avec lui l’enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Egypte ; et il resta là jusqu’à la mort d’Hérode ; pour que s’accomplît cet oracle prophétique du Seigneur D’Egypte j’ai appelé mon fils. Mt 2, 13-15 Jésus sommeille en paix sous les plis de ton voile Joseph vient te prier de partir à l’instant Et ton obéissance aussitôt se dévoile Tu pars sans nul retard et sans raisonnement. Sur la terre d’Egypte, il me semble, ô Marie Que dans la pauvreté ton cœur reste joyeux, Car Jésus n’est-il pas la plus belle patrie Que t’importe l’exil, tu possèdes les Cieux ?… Mais à Jérusalem, une amère tristesse Comme un vaste océan vient inonder ton cœur Jésus pendant trois jours se cache à ta tendresse Alors c’est bien l’exil dans toute sa rigueur !.. Ses parents se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Et lorsqu’il eut douze ans, ils y montèrent, comme c’était la coutume pour la fête. Une fois les jours écoulés, alors qu’ils s’en retournaient, l’enfant Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Le croyant dans la caravane, ils firent une journée de chemin, puis ils se mirent à le rechercher parmi leurs parents et connaissances. Ne l’ayant pas trouvé, ils revinrent, toujours à sa recherche, à Jérusalem. Et il advint, au bout de trois jours, qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs,les écoutant et les interrogeant ; et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. A sa vue, ils furent saisis d’émotion, et sa mère lui dit "Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois ! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés." Et il leur dit "Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ?" Mais eux ne comprirent pas la parole qu’il venait de leur dire. Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth ; et il leur était soumis. Et sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur. Quant à Jésus, il croissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes. Lc 2, 41-52 Enfin tu l’aperçois et la joie te transporte, Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte ? Voilà. ton père et moi qui te cherchions en pleurs. » Et l’Enfant Dieu répond oh quel profond mystère ! A la Mère chérie qui tend vers lui ses bras Pourquoi me cherchiez-vous ?… Aux œuvres de mon Père Il faut que je m’emploie ; ne le savez-vous pas ? » L’Evangile m’apprend que croissant en sagesse A Joseph, à Marie, Jésus reste soumis Et mon cœur me révèle avec quelle tendresse Il obéit toujours à ses parents chéris. Maintenant je comprends le mystère du temple, Les paroles cachées de mon Aimable Roi. Mère, ton doux Enfant veut que tu sois l’exemple De l’âme qui Le cherche en la nuit de la foi. Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère Soit plongée dans la nuit, dans l’angoisse du cœur ; Marie, c’est donc un bien de souffrir sur la terre ? Oui souffrir en aimant c’est le plus pur bonheur ! Tout ce qu’Il m’a donné Jésus peut le reprendre Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi Il peut bien se cacher, je consens à l’attendre Jusqu’au jour sans couchant où s’éteindra ma foi… Je sais qu’à Nazareth, Mère pleine de grâces Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus Point de ravissement, de miracle et d’extase n’embellisse ta vie ô Reine des Elus ! Le nombre des petits est bien grand sur la terre Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux C’est par la voie commune, incomparable Mère Qu’il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux. En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie, Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour Mère, en te contemplant, je me plonge ravie Découvrant dans ton cœur des abimes d’Amour. Ton regard maternel bannit toutes mes craintes Il m’apprend à pleurer, il m’apprend à jouir. Au lieu de mépriser les joies pures et saintes Tu veux les partager, tu daignes les bénir. Des époux de Cana voyant l’inquiétude Qu’ils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude Espérant le secours de son pouvoir divin. Jésus semble d’abord repousser ta prière Qu’importe », répond-Il, femme, à vous et à moi ? » Mais au fond de son cœur, Il te nomme sa Mère Et son premier miracle, Il l’opère pour toi… Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Or il n’y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui dit "Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée." Sa mère dit aux servants Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » Or il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus leur dit "Remplissez d’eau ces jarres." Ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit "Puisez maintenant et portez-en au maître du repas." Ils lui en portèrent. Lorsque le maître du repas eut goûté l’eau changée en vin — et il ne savait pas d’où il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l’eau — le maître du repas appelle le marié et lui dit "Tout homme sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent !" Tel fut le premier des signes de Jésus, il l’accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. Après quoi, il descendit à Capharnaüm, lui, ainsi que sa mère et ses frères et ses disciples, et ils n’y demeurèrent que peu de jours. Jn 2, 1-11 Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline Quelqu’un dit à Jésus que tu voudrais le voir, Alors, ton Divin Fils devant la foule entière De son amour pour nous montre l’immensité Il dit Quel est mon frère et ma soeur et ma Mère, Si ce n’est celui-là qui fait ma volonté ? » Comme il parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. A celui qui l’en informait Jésus répondit "Qui est ma mère et qui sont mes frères ?" Et tendant sa main vers ses disciples, il dit "Voici ma mère et mes frères. Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là m’est un frère et une soeur et une mère." Mt 12, 46-50 O Vierge Immaculée, des mères la plus tendre En écoutant Jésus, tu ne t’attristes pas Mais tu te réjouis qu’II nous fasse comprendre Que notre âme devient sa famille ici-bas Oui tu te réjouis qu’Il nous donne sa vie, Les trésors infinis de sa divinité ! Comment ne pas t’aimer, ô ma Mère chérie En voyant tant d’amour et tant d’humilité ? Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime Et tu consens pour nous à t’éloigner de Lui. Aimer c’est tout donner et se donner soi-même Tu voulus le prouver en restant notre appui. Le Sauveur connaissait ton immense tendresse Il savait les secrets de ton cœur maternel, Refuge des pécheurs, c’est à toi qu’Il nous laisse Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère "Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple »Voici ta mère." Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit comme sienne. Jn 19, 25-27 Marie, tu m’apparais au sommet du Calvaire Debout près de la Croix, comme un prêtre à l’autel Offrant pour apaiser la justice du Père Ton bien-aimé Jésus, le doux Emmanuel Un prophète l’a dit, ô Mère désolée, Il n’est pas de douleur semblable à ta douleur ! » O Reine des Martyrs, en restant exilée Tu prodigues pour nous tout le sang de ton cœur ! La maison de Saint Jean devient ton seul asile Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus C’est le dernier détail que donne l’Evangile De la Reine des Cieux il ne me parle plus. Mais son profond silence, ô ma Mère chérie Ne révèle-t-il pas que le Verbe éternel Veut lui-même chanter les secrets de ta vie Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel ? Bientôt je l’entendrai cette douce harmonie Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir Toi qui vins me sourire au matin de ma vie Viens me sourire encore… Mère…. voici le soir !… Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprême Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime Et redire à jamais que je suis ton enfant !…… PN 54 Date mai spontanée également demandée par soeur Marie du Sacré-Cœur.Publication avec l’édition de 1898 de l’Histoire d’une Âme , trente-neuf vers La plainte du mousse. J’ai encore quelque chose à faire avant de mourir », confie Thérèse à sa soeur Céline J’ai toujours rêvé d’exprimer dans un chant à la Sainte Vierge tout ce que je pense d’elle » PA, Rome, p. 268. En ce mois de mai, elle commence à pressentir la diffusion probable de ses écrits. Et elle considère ses pensées » sur Marie comme partie intégrante de l’œuvre bien importante » qui se que jamais, Thérèse ne peut se nourrir que de la vérité ». Il faut qu’elle voie les choses telles qu’elles sont ». Concernant la Vierge Marie, ce qui l’intéresse uniquement, c’est sa vie réelle, pas sa vie supposée ». D’instinct, elle se tourne vers l’Evangile, son unique source d’inspiration désormais Ce livre-là me suffit ». Elle nous renseigne même sur sa méthode » L’Evangile m’apprend… et mon cœur me révèle ».Et son cœur » lui fait comprendre » par connaturalité le sens caché des faits, leur portée pour sa propre vie aujourd’hui et bientôt pour son éternité même. L’intelligence du cœur a été affinée chez elle ces derniers mois de mille manières, mais surtout en deux domaines mystère de la souffrance, sous le laminoir de l’épreuve ; étendue des exigences de la charité, à la faveur de vives lumières ; le tout s’enveloppant de dans la prière d’abord qu’il faut recevoir ce long poème, sorte d’hymne liturgique de deux cents alexandrins très réguliers, qui traduisent bien l’objectivité » à laquelle s’astreint l’auteur. Mais une émotion contenue parcourt cependant ces strophes qui connaissent de grands moments str. 8, 16, 22…. De belles images l’enrichissent str. 3, 7-8 ; 7, 5-6… ; des formules lapidaires jaillissent str. 10, 4 ; 16, 4, qui est comme le Credo de Thérèse ; et le célèbre 22, 3. Une strophe admirable petite Thérèse » signe ces lignes d’une main défaillante humble et bouleversant point final à toute son œuvre poétique.
Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieux de Sainte Thérèse de LisieuxÔ mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Eglise en sauvant les âmes qui sont sur la terre et en délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu ! d’être vous-même ma vous m’avez aimée jusqu’à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Epoux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu’à travers la Face de Jésus et dans son Cœur brûlant d’ vous offre encore tous les mérites des Saints qui sont au Ciel et sur la terre leurs actes d’Amour et ceux des Saints Anges ; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité ! l’Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie, c’est à elle que j’abandonne mon offrande la priant de vous la divin Fils, mon Epoux Bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, il vous le donnera ! » Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs ; je le sais, ô mon Dieu ! plus vous voulez donner, plus vous faites désirer. Je sens en mon cœur des désirs immenses et c’est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah ! je ne puis recevoir la Sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais, Seigneur, n’êtes-vous pas Tout-Puissant ?… Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie…Je voudrais vous consoler de l’ingratitude des méchants et je vous supplie de m’ôter ma liberté de vous déplaire, si par faiblesse je tombe quelquefois qu’aussitôt votre Divin Regard purifie mon âme consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même…Je vous remercie, ô mon Dieu ! de toutes les grâces que vous m’avez accordées, en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C’est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la Croix ; puisque vous avez daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j’espère au Ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion…Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l’unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ve vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé !…A vos yeux le temps n’est rien, un seul jour est comme mille ans, vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous…Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m’offre comme victime d’holocauste à votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous et qu’ainsi je devienne Martyre de votre Amour ô mon Dieu !…Que ce martyre après m’avoir préparée à paraître devant vous me fasse enfin mourir et que mon âme s’élance sans retard dans l’éternel embrassement de Votre Miséricordieux Amour…Je veux, ô mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon cœur vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu’à ce que les ombres s’étant évanouies je puisse vous redire mon Amour dans un Face à Face Eternel !…Marie, Françoise, Thérèse de l’Enfant Jésus, de la Sainte Face - de la Très Sainte Trinité, le 9 juin de l’an de grâce 1895Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde
Sophie de Villeneuve Souvent, à la messe, nous chantons ce poème de Thérèse de Lisieux Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même. » Tout donner, n’est-ce pas un peu trop ?R. B. En effet, ce sont des paroles très exigeantes et mystérieuses. Si elles sont mal entendues, elles peuvent être source de crispations ou de culpabilisation si l’on croit qu’on n’en fait jamais assez, ce qui n’apporte pas grand-chose à la foi paroles ne nous conduisent-elles pas sur des chemins inaccessibles pour la plupart ?R. B. Elles peuvent nous amener à une posture volontariste, sur laquelle on peut se crisper, se fermer, se durcir, dans l’idée qu’il faudrait toujours en faire davantage, ce qui n’est guère peut-on dire alors de ce texte de Thérèse de Lisieux, qui est pourtant très beau ?R. B. Je pense que Thérèse a dû vivre cela peu à peu, à petites touches. Je ne sais pas si on peut tout donner de sa vie. Je crois qu’on expose sa vie un peu à la fois, qu’on l’ouvre ou qu’on la livre un peu à la fois. Il ne s’agit pas de vouloir tout donner à Dieu, mais d’accueillir la vie que Dieu nous donne et de lui répondre. Pour moi, c’est de ce côté-là que se situe le désir de voulez dire que le désir de Dieu est que nous l’accueillions de mieux en mieux au cours de nos vies ?R. B. Il y a à ce sujet un très beau texte dans le livre de Michée. Le prophète se demande ce qui plairait à Dieu qu’il offre ses taureaux et fasse couler leur sang sur les autels ? Il sent bien que non. Qu’il fasse couler des torrents d’huile sur les tables du Temple ? Non plus. Il se pose alors la question d’un sacrifice beaucoup plus douloureux Ferait-il plaisir à Dieu que je lui donne mon propre fils, la prunelle de mes yeux ? Il sent bien à nouveau que ce n’est pas ce que Dieu attend. Vient alors ce texte magnifique On t’a fait savoir, homme, ce que Dieu attend de toi, rien d’autre que agir selon la justice, aimer avec tendresse et marcher humblement avec ton Dieu » Mi 6, 8. Je crois que tout donner », c’est cela. Cela n’a rien à voir avec un effort surhumain, c’est un compagnonnage d’ concilier une vie que l’on aimerait accueillante à l’amour de Dieu, avec la difficulté que nous avons à reconnaître la volonté de Dieu dans nos vies qui sont parfois difficiles ?R. B. Il faut s’entendre sur ce que l’on veut dire par volonté de Dieu ». C’est une expression très piégée. Dieu n’a pas de volonté particulière sur les êtres humains, je ne le crois pas en tout cas. Je crois que l’unique désir de Dieu est que nous déployions, chacun, ce que nous portons au plus intime de notre être. Tout notre travail – et c’est parfois un travail difficile et douloureux – consiste à découvrir ce que nous sommes dans les profondeurs, et à déployer nos talents et nos capacités. Ce que Dieu attend de nous, c’est que nous déployions le meilleur de êtes l’auteur d’un livre sur Madeleine Delbrêl, qui montre bien pourtant qu’elle a donné sa vie à quelque chose qui la dépassait… Elle a renoncé à beaucoup de Je dirais qu’elle a donné sa vie sou après sou. Elle a renoncé à certaines choses comme nous-mêmes y sommes appelés quelquefois. On ne renonce pas par héroïsme, mais parce qu’on croit prendre ainsi un chemin qui sera plus juste pour soi. Nous cherchons la vie, et acquiescer à la vie demande par moments de renoncer à certaines cela fait parfois passer par des moments difficiles. Madeleine Delbrêl en a connu…R. B. En effet. Après sa conversation, elle s’est prise à rêver de devenir carmélite. Elle aurait voulu, justement, tout donner à Dieu. Mais ce fantasme qu’elle portait en elle a été rattrapé par la vie, notamment par la maladie de son père. Fille unique, elle ne pouvait pas abandonner ses parents dans cette épreuve. Elle a donc décidé de renoncer au Carmel. C’est la vie elle-même qui appelle à certains renoncements, et Madeleine en a connu d’autres. Elle appelait cela la passion des patiences ». Il nous faut beaucoup de patience dans la a aussi connu la déception d’un amour qui ne s’est pas réalisé… Et elle a été souvent B. Elle avait en effet une petite santé. Elle a dû obéir à cette réalité, et renoncer à vivre certaines choses. Mais elle ne l’a pas décidé, il y a ce ne serait donc pas tout donner », mais consentir à ce qui vient, et qui nous fait parfois changer de route…R. B. Il s’agit d’abord d’écouter et de regarder la vie, de chercher avec d’autres le sens des événements. Et, à partir de là, d’ajuster notre vie à la réalité. Je crois vraiment que c’est à cela que la foi chrétienne nous invite. C’est ainsi que Madeleine a cheminé avec ses compagnes de route, avec qui elle avait formé une petite communauté. Elle a pris le temps, régulièrement, d’en relire l’histoire, d’accueillir les gens, de chercher à comprendre le sens des événements, d’y ajuster sa vie et d’être ainsi dans la banalité du quotidien devrait-il être notre chemin à tous ?R. B. C’est ce qui fait la sainteté des gens ordinaires que Madeleine aimait évoquer. Le pape François, quand il parle des saints de la porte d’à côté », reprend cette thématique. La sainteté à laquelle nous sommes appelés n’est pas une forme d’héroïsme, c’est une sainteté ordinaire qui se tisse au fil des jours. Madeleine disait que Dieu préfère sûrement quelqu’un qui offre un anneau de cuivre avec beaucoup d’amour, que celui qui offre un anneau d’or sans trop béatification de Madeleine Delbrêl est en cours. L’héroïcité de ses vertus a été reconnue en 2018. Est-elle une sainte pour notre temps, qui peut nous aider à vivre nos difficultés ?R. B. Oui, car c’est une femme que l’on pourrait croiser dans n’importe laquelle de nos rues. Elle ne se distingue pas par de grandes déclarations ou de grandes réalisations. Elle a vécu dans l’étroitesse d’un quartier, rue Raspail à Ivry-sur-Seine pendant trente ans, dans la fidélité au quotidien, dans la rencontre avec des gens simples, dans l’hospitalité qu’elle a exercée et développée. Mais quelque chose de l’Évangile s’est bien joué dans sa vie, dans son ici et maintenant ».
Je remonte ce beau chant d' amour de la "Petite Thérèse " à son tendre et bien aimé Epoux Jésus"Vivre d'amour, c'est donner sans mesureSans réclamer de salaire ici-basAh! sans compter je donne étant bien sûreQue lorsqu'on aime, on ne calcule Cœur divin, débordant de tendresseJ'ai tout donné, légèrement je coursJe n'ai plus rien que ma seule richesseVivre d'amourVivre d'amour, c'est bannir toute crainteTout souvenir des fautes du passéDe mes péchés je ne vois nulle empreinte,En un instant l'amour a tout brûléFlamme divine, Ô très douce fournaise!En ton foyer je fixe mon séjourC'est en tes feux que je chante à mon aiseJe vis d'amourVivre d'amour, c'est garder en soi-mêmeUn grand trésor en un vase mortelMon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrêmeAh je suis loin d'être un ange du ciel!Et si je tombe à chaque heure qui passeMe relevant tu viens à mon secours,A chaque instant tu me donnes ta grâceJe vis d'amourVivre d'amour, c'est naviquer sans cesse. Semant la paix, la joie dans tous les aimé, la charité me pressecar je te vois dans les âmes mes soeursLa charité, voila ma seule sa clarté je vogue sans détourJ'ai ma devise écrite sur ma voile Vivre d'amourVivre d'amour, quelle étrange folie!Me dit le monde, ah cessez de chanterNe perdez pas vos parfums, votre vieUtilement sachez les employerA des amants, il faut la solitudeUn cœur à cœur qui dure nuit et jourTon seul regard fait ma béatitudeJe meurs d'amourMourir d'amour, voila mon espéranceQuand je verrai se briser mes liensMon Dieu sera ma grande récompenseJe ne veux point posséder d'autres biensDe son Amour je veux être embraséeJe veux le voir, m'unir à lui toujoursVoilà mon Ciel, voilà ma destinéeVivre d'amour _________________* "J'ai compris que " Marie " veillait sur moi , que j'étais Son enfant .Aussi , je ne pouvais que lui donner le nom de " Maman " , car il me semblait encore plus tendre que celui de " Mère " *Ste Thérèse de l' Enfant Jésus et de la Sainte Face
poeme de sainte therese de lisieux vivre d amour